VIOLAINE ESNAULT

 Née en 1967, j’ai vécu dans différentes régions de France, avant de venir à Bordeaux. C’est-à-dire que j’ai appris à manier aussi bien  le beurre, que la crème fraîche, la graisse d’oie, l’huile d’olive. Si je vous parle cuisine, c’est que je considère avant tout l’art  comme une nourriture essentielle à nos sens, à notre croissance. Réaliser, donner vie à une matière, c’est ma façon de rendre hommage aux multiples dimensions poétiques de la vie, à la nature environnante, à ses énergies presque visibles qui s’harmonisent entre elles, à sa musicalité. Et accepter de vivre à son rythme. Nous sommes tous animés par un « courant porteur » même si nous l’avons oublié au fil du temps.

J’ai toujours été émerveillée par les contacts qui s’établissaient avec les enfants, les adolescents, particulièrement  créatifs et réceptifs à l’art, encore préservés de cette manie de l’intellectualiser, de le rendre inaccessible et indigeste. Les jeunes  générations sont là aussi pour nous rappeler quotidiennement que l’art, on ne l’intègre pas par le cerveau.

Passionnée par certains outils thérapeutiques, j’ouvre mon travail  à la méditation et au questionnement sur ce qu’est  l’être, sur les énergies et les vibrations  que nous émettons, sur le travail écologique que nous avons à fournir pour nous dépolluer intérieurement et pour apprendre à ne plus nous faire polluer également. Prendre conscience de l’univers énergétique dans lequel nous évoluons et dans lequel nous sommes liés les uns aux autres est fantastique.